Ce qui distingue ceux qui vivent bien et meurent heureux de la majorité d’entre nous, c’est qu’ils se demandent constamment s’ils mènent la vie qu’ils souhaitent, et ils écoutent leur cœur pour trouver la réponse à la question.
Choisissez de vivre éveillé
A moins de continuellement réfléchir à votre vie pour vous assurer de ne pas dévier de votre trajectoire, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez en train de vivre la vie de quelqu’un d’autre, ce qui veut dire que vous réaliserez à la fin de votre vie que vous avez suivi une vie qui n’était pas la vôtre…
Les 3 questions qui comptent vraiment
Mais comment vivre en demeurant fidèle à soi même ?
Le secret consiste à vivre en étant animé d’une intention, à se poser systématiquement et régulièrement trois questions cruciales :
- "Est-ce que j’écoute mon cœur et est-ce que je suis fidèle à moi même?"
- "Ma vie est-elle axée sur ce qui compte vraiment pour moi?"
- "Suis-je la personne que je veux être dans ce monde?"
Votre vie est-elle bien ciblée?
Dans la bible, le verbe "pécher" vient d’un mot de l’ancien grec appartenant au vocabulaire du tir à l’arc. Littéralement, il signifie "manquer sa cible", comme la flèche qui n’atteint pas son but visé. Le plus grand péché consiste à rater la cible qui est représentée par ce que vous voulez que soit votre vie.
Les gens heureux savent ce qui leur apporte le bonheur et en font systématiquement une priorité.
Trouvez une destinée
Écouter son cœur désigne plusieurs choses : c’est faire un travail qui répond à nos intérêts les plus chers ; c’est demeurer fidèle à soi même dans la vie que l’on a choisie (et demeurer honnête vis-à-vis de ce que l’on veut) ; c’est prendre le temps d’écouter la petite voix intérieure qui nous dit que nous avons raté la cible que représentent nos désirs les plus intimes.
Écouter son cœur c’est trouver une activité pendant laquelle on perd la notion du temps !
Il faut du courage pour écouter son cœur
Pour écouter son cœur, il faut parfois faire taire d’autres voix qui nous incitent à poursuivre d’autres rêves. Ron, un septuagénaire, avait grandi dans une famille où la médecine était la profession de prédilection. Son oncle avait été un médecin respecté dans la communauté, et lorsque Ron lui aussi opté pour la médecine, sa famille et ses amis ont applaudi sa décision. Juste avant de rentrer à l’école de médecine, il est allé consulter un illustre chiropraticien en tant que patient.
Pendant le traitement, il a découvert une discipline qui mise sur le pouvoir de régénération naturelle du corps, une discipline qui prône la valeur du toucher, ce qu’il a intuitivement trouvé attrayant. Voici les paroles et les pensées de Ron :
« J’ai aussitôt été attiré par cette profession, et je savais que si elle plaisait tant à mon âme, alors j’écouterais mon cœur en la choisissant. Mais la médecine chiropratique était encore auréolée de mystère pour de nombreuses personnes à cette époque, et lorsque j’ai annoncé mon intention de m’engager sur cette voie, mes amis ne se sont pas gênés pour me donner leur avis. Ils ont dit : "Alors, tu veux devenir un de ces charlatans, maintenant ? " Mais je savais que c’était ma voie et que je ne devais pas prêter attention à leurs remarques».
Demeurer fidèle à soi même, c’est écouter cette voix qui nous appelle même si les autres ne peuvent l'entendre.
Voici 4 questions à se poser chaque semaine qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie:
- "Est-ce que cette semaine ou cette journée a été satisfaisante?
- "Cette semaine ai-je été le genre de personne que je veux être?
- "Est-ce que j’écoute mon cœur en ce moment?
- "Comment est ce que je veux vivre cette perle de sagesse plus intensément la semaine prochaine?"
Aimez-vous d’abord
Nous avons peu de contrôle sur l’amour que nous pouvons attendre des autres, par contre nous avons le contrôle total sur l’amour que nous pouvons offrir. Si nous devenons une personne aimante, les autres ne peuvent faire autrement que de nous aimer.
Les êtres humains ont en moyenne 45 000 à 55 000 pensées chaque jour, ce qui représente une phénoménale conversation intérieure. Nous nous parlons à nous même toute la journée. La majeure partie de nos pensées est anodine, mais un grand nombre d’entre elles influent grandement sur notre perception de soi.
Par exemple chaque fois que nous nous disons des choses telles que : "Je suis un perdant, je ne suis pas sympathique, je ne suis pas attirant, je ne suis pas un bon parent…" nous commettons des actes qui sapent notre amour de soi.
Il y a une merveilleuse légende dans la tradition Navajo. Un vieil homme dit à son petit fils qu’il a parfois l'impression qu’une bataille se déroule en lui. Il dit qu’il s’agit d’un combat entre deux loups. L’un représente le mal. C’est le loup en colère, de la culpabilité, du ressentiment, de l’infériorité, de la supériorité, de la peur de guérir, le corps et l’esprit, de la peur de réussir, de la peur d’explorer ce qui a été qualifié de vérité par autrui, de la peur de marcher dans les mocassins des autres et d’entrevoir leur réalité dans leurs yeux et leur cœur, et d’utiliser de vides excuses que notre cœur sait fausses. L’autre loup représente la bonté. C’est le loup de la joie, de la paix, de l’amour, de l’espoir, de la sérénité, de l’humilité de la gentillesse, de l’empathie, du soin que l’on apporte à ceux qui nous ont aidés même si leurs efforts n’ont pas été parfaits, du désir de se pardonner à soi-même et aux autres, et de comprendre que notre destin repose entre nos mains.
Le petit fils a réfléchi et a demandé : "Mais grand-père, quel loup gagne la bataille?"
Son grand-père a répondu : "Celui que je choisis de nourrir".
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